JUILLET, MOIS DU CHANGEMENT DE PRESIDENCE

lundi 8 juillet 2019

Serge BERLEM

Être leader au Rotary

Texte : 

Le Président du Rotary, Barry RASSIN, a déclaré que le Rotary lui en avait appris davantage, en matière de leadership, que son programme de MBA, ou même que les années qu’il a consacrées à diriger un hôpital. '' L’on a besoin de plus de compétences, insiste-t-il, pour guider des volontaires que des employés ''.

Le Rotary a également donné à Barry l'occasion de s'exprimer en public. ''À mes débuts au Rotary, j’étais bien incapable de prononcer un discour'', dit-il - aveu remarquable de la part d’un homme qui, à présent, s’adresse avec une aisance manifeste à de grandes assemblées.

  • Être leader au Rotary présente bien d’autres avantages. Les dirigeants de l'organisation ont accès à une formation de très haut niveau (IRL en France) qui les prépare à leurs rôles. Tandis qu’ils gravissent les échelons, ils développent un réseau de professionnels accomplis dans le monde entier. 
  • L’avenir du Rotary exige une nouvelle génération de leaders. Ils encadrent notre organisation, apportent leur expertise professionnelle et mettent en commun leur bonne volonté en vue d’atteindre le même but : aider les Rotariens à créer un changement durable et positif. 

 

Président de club

 

  • Il planifie et dirige les réunions du club, fixe des objectifs,
  • Il encourage la communication entre les comités de club et de district, gère les finances,
  • Il contribue à la prise de décisions
  • Et il motive les membres du club. Il collabore également avec le Gouverneur de district et l'Adjoint du Gouverneur (ADG).

 

Tout membre peut devenir Président de club, bien que la plupart des Présidents aient déjà été Responsables de Commission, ou exercé tout autre rôle de leadership.

MYTHE : vous êtes responsable de tout.

« L’on pourrait penser qu’il faut être compétent dans tous les domaines pour être Président de club, dit Conor GEE, Président du club de Chicago en 2017/2018. Mais vous vous entourez d’une équipe qui vous assiste. Vous prenez conscience de ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire, et les autres sont là pour vous aider à combler vos lacunes. »

GEE dit qu'il a vu des candidats abandonner, par timidité, l’idée de présider un club de peur de manquer des capacités administratives adéquates, ou de quelque autre talent. Mais, dit-il, il faut plutôt considérer ce rôle comme une opportunité d'améliorer ses compétences. IL ajoute que d'autres candidats s’inquiètent de manquer de connaissances sur le Rotary, par exemple sur les tenants et les aboutissants d'une subvention mondiale. « II n’est pas nécessaire d’être un expert du fonctionnement du Rotary, dit Gee. Vous pouvez compter sur les dirigeants de votre district pour vous former. Vous devez seulement diriger le club et tout synthétiser. »

 ''Nos meilleurs présidents ont su faire bénéficier le club de leur leadership, tout en déléguant certaines tâches », estime Mary Ann COLLISHAW, qui a exercé deux mandats de Présidente du club de Whistler Millennium, en Colombie-Britannique. Au lieu d’assumer toutes les responsabilités, ils ont déterminé les membres à travailler dur.''

Mary Ann COLLISHAW, qui travaille à l’Office du Tourisme, estime que son expérience de Présidente de club a amélioré ses compétences professionnelles ; ''Grâce au Rotary, je me suis familiarisée avec le leadership, l'organisation, la gestion du temps, la délégation et bien d’autres choses. En outre, « mon employeur comprend l’intérêt d’être connecté à la communauté par l’intermédiaire du Rotary. »

Selon GEE, la qualité la plus importante d’un Président de club est une vision claire de l’avenir qu’il envisage pour celui-ci ; '' Il n'est pas nécessaire d'être un Président parfait pour être un bon Président'', dit-il.

'' Le vrai leader est celui qui grandit en faisant grandir les autres'' 

Laurent VIMONT, Président de CENTURY 21

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